droit de grandir en famille : et les enfants des familles en
situation de grande pauvretÉ ?
Débat à partir du témoignage de Catherine CORBEAU (ATD Quart Monde)
Appel au débat :
En
France 110 000 enfants font aujourd'hui l'objet d'une mesure judiciaire
de placement hors du foyer de leurs parents.
Généralement trop peu accompagnée, cette mesure entraîne de fréquents
traumatismes .
Incontournable dans certaines situations, elle pourrait être évitée
dans bien des cas.
Comment
sortir de cette logique qui, au nom de la protection de l'enfant
conduit trop souvent notamment dans les situations de grande pauvreté à
le priver de relations vitales avec ses parents ?
C'est pourtant un droit reconnu par la Convention internationale des
droits de l'enfant....
On
ne peut intervenir pour protéger les enfants sans agir de concert avec
les parents pour les épauler dans la réalisation de leurs projets
familiaux...*
* Extrait de "Réussir
la protection de
l'enfance avec les familles en précarité" de Marie Cécile
Renoux,
déléguée d'ATD Quart Monde auprès de l'Union Européenne Editions ATD
Le débat (20 10 09 à la brasserie du Dôme) :
C R du
Témoignage :
Pour
faire un bout de
route ensemble, c’est le sous titre du « café de la
vie », qui me
plaît beaucoup car il va bien dans le sens du débat de ce soir. Je suis
heureuse de faire un bout de chemin avec nous. Oui, il faut tout un
village
pour faire grandir un enfant. C’est un sujet complexe qui mérite de
débattre,
de partager les questions, les points de vue ...les aspirations.
Présentation d’ATD.
ATD
(Aide à Toute
Détresse), c’est un mouvement familial fondé par le Père Joseph
Wrezinski (JW),
pour lutter contre la grande pauvreté, pour les droits de l'homme et
pour la
paix. Il militait pour le droit des enfants de vivre en famille et pour
que les
parents luttent pour exercer ces droits. Il a fondé à Noisy le Grand en
1959 la
cité de promotion familiale considérant
la famille comme ressource pour lutter contre la misère.
Le
mouvement fonctionne
avec l'immersion de volontaires qui s'engagent au côté des militants
issus de
la grande pauvreté, des témoignages du vécu et des aspirations des plus
pauvres et des
alliés des gens comme
vous et moi qui se sentent concernés par le refus de la misère.
Il
a une action politique
nationale et internationale en rapport avec le travail social, le
rapport
Wresinski au Conseil Economique et Social a influencé les lois de lutte
contre
l'exclusion par l'approche globale des droits (éducation, logement,
culture...).
La
famille a évolué.
Aujourd’hui, 1 parent 1 enfant, c’est déjà une famille.
Toutefois
demeure la
référence fondamentale aux droits : droit des enfants à vivre en
famille, droit
des parents à exercer leurs responsabilités familiales.
L’option
de base : On ne
peut rien faire sans les familles concernées, les experts ce sont ceux
qui
vivent la pauvreté.
Témoignage
Je
suis médecin (c’est un
handicap car le médecin est censé savoir ce qui est bon pour l'autre !)
territorial (employée par le Conseil Général). Depuis 5 ans, je
travaille à l’agence de la solidarité avec une mission d’insertion, de
prévention(PMI) et de protection de l'enfance (ASE).
ATD
est pour moi, un
mouvement pour témoigner, pour se ressourcer, pour vivre ensemble. Il
nourrit par ses écrits, ses rassemblements, les partages.
Dans
mon travail, une question difficile : l’évaluation,ce qui est
mieux, le moins nocif pour l'enfant, pour sa
protection, apprécier le danger (la loi nous fixe de voir l'intérêt
suprême de l'enfant).
Cette évaluation se fait à partir de points de vue de l'enfant, de sa
famille, des professionnels avec
la question de la séparation s’il n'y a pas d'autre issue et souvent si
" on n’a pas su construire ensemble un projet". Est il
préférable de laisser
l’enfant dans sa famille ou de le confier à une famille
d’accueil ?
L’important est la prévention.
J’ai
surtout l'expérience
de la gestion des complications du placement, de placement pour se
rassurer
versus protéger.
De
fait, on ne peut pas
savoir à la place de l’autre, ce qui est bon pour lui. Toute la
question
est : qu’est-ce que l’on peut faire, avant le placement. Un
proverbe
Africain dit : Il faut tout un village pour faire grandir un
enfant.
Les
placements sont
souvent un échec. On dépense plus d’énergie à gérer les complications
d’un
placement, qu'à soutenir la famille avant le placement.
D’abord,
quelques repères.
La
pauvreté enlève des
tas de choses aux gens ; Ils sont complètement épuisés,
deviennent
méchants et peuvent devenir violents. L’insécurité pour les miséreux
c’est de
ne pas trouver de travail, ne pas pouvoir payer le loyer, les fluides …
n’avoir
rien à manger …alors que l’insécurité pour les riches
c’est d’avoir peur
des loubards, d’être cambriolé …
La
grande pauvreté est
une menace pour le droit de vivre en famille. La misère a un
effet
dévastateur. Elle mène à la séparation,
la souffrance, la culpabilité, à une blessure d'identité, une
incapacité à
aimer. Elle est trans-générationnelle. Par exemple,
J W a souffert d'un père violent et n’avait
pas de vision idéaliste de la famille, mais il a expérimenté la force
de sa
mère pour tenir ensemble avec ses frères et sœurs.
La
pauvreté ne devrait
pas entraîner de placement (on devrait donner les moyens aux familles
pour ne
pas en arriver là ...) mais dans la pratique, la pauvreté entraîne le
placement. Le problème premier est d'avoir un chez soi, avec comme
enjeu
national d’avoir plus de logements pour les familles défavorisées.
Les
grands malentendus
sont : la séparation, la souffrance... qui génère un cercle
vicieux (par
exemple le suicide d’une mère à qui on a retiré son enfant peut être utilisé pour
justifier à posteriori
le placement).
Soutenir
le droit à vivre
en famille est un débat citoyen. Il n’est pas que l'affaire du juge ou
du
travail social mais de la société toute entière.
Par
exemple la question
d'un médecin de PMI aux parents : si vous avez besoin d'un service,
d'amener
vos enfants à l'école, sur qui pouvez-vous compter ?
La
richesse c'est le
réseau social, alors que la précarité c'est ne pas pouvoir, ne pas oser
demander de l’aide, car le précaire a une faible image de soi, la
"honte".
Le
meilleur service à
rendre au couple parent /enfant c'est
de
le valoriser, avoir un regard positif, une reconnaissance de leurs
capacités,
leurs compétences, leur créativité.
La
tendance forte est de
ne pas voir tout le positif de chacun (même si le négatif saute aux
yeux). Il
faut insister sur l’importance des liens humains / liens institutionnels,
l’appartenance à une
communauté humaine. Les gitans ont cette force qui évite le placement.
Il
faut être dans la
réciprocité. Ce qui est le plus importance c’est notre regard, notre
écoute qui
fait exister l'autre et qui me fait exister (c'est à la façon dont on
traite
les plus pauvres qu'on juge une société). C’est une question de
dignité. Elle
n'est pas liée à la compétence mais à l’humanité. Toute atteinte à la
dignité
est une atteinte aux droits de l'homme, un germe de rancoeur ...
ATD
c’est :
-
le témoignage de
l'espoir des familles pour leurs enfants ; c’est une force
vive par
rapport au découragement des
professionnels
-
le témoignage de ce qui
est vécu comme honte, stigmatisation, avec beaucoup de malentendus de
la part de l'école, des services sociaux
-
vivre la grande
pauvreté c'est aussi comme
tout le monde
avoir les mêmes aspirations : que les enfants soient heureux mais tout devient difficile
-
chercher ensemble
comment aider l'enfant à grandir, accepter d'apprendre de l'autre, de
voir ses
priorités,
-
une nécessité de
confiance active
-
beaucoup d'énergie dans
tant d'adversité qui suppose notre énergie aussi
-
l’expérience de
placement à domicile, d'accueil
provisoire
-
de visites médiatisées
qui respectent l'intimité
-
un cercle vertueux de
petits pas de confiance (choix car la méfiance ou la peur s'impose)
-
le respect de
l'enfant, du parent, du professionnel, de
l'institution, de la famille d'accueil
-
que les enfants ont
besoin que les adultes se respectent entre eux
-
une proposition de
co-formation familles/professionnels (école, social...) car pour se
comprendre
cela prend du temps
-
des témoignages :
+ ce
qui encourage : les rencontres "qualifiantes", la confiance, l'estime
, la reconnaissance qu'on vaut plus que ce que l'on montre
+ ce
qui décourage : être seul, se sentir s'enfoncer, les démarches
administratives
"inhumaines".
On
est fort à pointer ce
qui ne va pas bien dans une famille, mais les conséquences d’un
placement
peuvent être dramatiques. Il y a du découragement, cependant, il faut
travailler pour que les gens reprennent confiance en eux.
ATD
soutient les familles qui vivent dans la grande pauvreté, cherche avec
eux ce
qui est porteur de vie professionnelle. Le placement est souvent un
échec de la
prévention. Mettre l’enfant dans un environnement favorable crée
d’autres
problèmes souvent difficiles !
Comment
mériter la confiance des
familles ? Et comment leur faire confiance ? Danger
du découragement
des familles ! Nous sommes là pour leur redonner confiance.
Cela demande
de donner beaucoup de temps…
Oui !
La grande pauvreté est une
menace pour les familles, pour le droit de vivre en famille !
Le débat :
X
: C’est
quoi la pauvreté, la très grande pauvreté ?
CC : C’est le cumul de ne plus avoir des sécurités de bases. Logement,
ressources, éducation et image de soi sont le minimum pour pouvoir
élever ses enfants et oser se faire aider. Spirale négative : croire
qu’on ne peut ni apporter ni recevoir ! Le droit de vivre en famille
est écorné par les blessures parents/enfants, la culpabilité, ces
souffrances transmises de génération en génération. Il y a quelque
chose de cassé dans leur humanité. Ex : Une mère à qui on a enlevé son
enfant se suicide ! Certains ont dit : « on a bien fait d’enlever les
enfants ». On se rassure ! NON. Il faut changer cette spirale négative.
Il faut se mobiliser pour que chaque enfant puisse grandir en famille,
puisse parler en bien de ses parents. En quoi sommes nous concernés ?
Comment faire partie de ce village qui aide l’enfant à grandir ?
X : Comment les problèmes
de placements arrivent aux instances responsables ?
CC :
Certaines personnes se présentent dans les services sociaux pour
demander du secours, d’autres sont signalés par un ami, un voisin, un
témoin. Une fois alerté, les travailleurs sociaux mènent une enquête
pour savoir de quoi la famille a besoin, ou si les enfants sont en
danger. Lorsque les sécurités de bases n’existent plus, les services
sociaux mettent en place une « collaboration » (terme à connotation mal
venu). Si la famille accepte de l’aide elle peut bien évoluer. Lorsque
la collaboration est refusée ou impossible, il y a un signalement à la
justice. Le juge des enfants est saisi et peut prononcer des mesures
éducatives (famille d’accueil, droits de visite parfois médiatisées et
donc sous le regard d’un tiers !).
Il y a plusieurs façons de faire. Le regard est souvent déterminant.
MFC : En
2007 en France on dénombré 146 000 placements dont 20% du fait de
violences physiques et sexuelles et 80 % pour incapacité des parents à
subvenir aux besoins des enfants. Certains placements sont
contractuels, c’est-à-dire en accord avec le/les parents, sans décision
judiciaire.
X : Il n’y a pas que la pauvreté qui
conduise au placement. Je suis né dans une famille
bourgeoise. J’étais bonne à l’école, mais j’étais une fille terrible,
insupportable, ce qui a conduit ma mère conseillé par un juge, à me «
placer » dans un pensionnat de religieuse ( ou j’ai fait les 400
coups). J’ai mal vécu cette expérience et je pense avoir vécu une
pauvreté affective, qui peut expliquer que par la suite, j’ai été fille
mère. Ça n’a pas été facile tous les jours. J’ai été menacée par la
DDASS : mais je m’en suis sortie par l’Amour, la culture. Engagée à
l’épicerie solidaire de St Vincent de Paul j’y ai rencontré la misère.
Je rencontre des gens qui ont peur qu’on leur prenne leurs enfants. Ce
qui est le plus important c’est d’abord d’aimer.
X : Les
placements sont souvent trop rapides. Ne protège t’on pas trop ?
X : Qu’est-ce que la sécurité de base
?
CC : La
confiance.
S L :
J’accompagne une jeune femme marocaine dans le cadre de
l’alphabétisation au Secours Catholique : vivant dans un foyer
mère-enfant, elle s’est vu retirer du jour au lendemain son
bébé de 9 mois parce qu’elle s’énervait et devenait violente, avec
placement dans une famille, sans pouvoir connaître le lieu où habite sa
fille. Elle n’a droit à voir sa fille qu’une fois par semaine dans un
lieu neutre. Comment se peut-il qu’un juge coupe si brutalement le lien
entre une mère et son enfant ? La petite a maintenant 4 ans et
s’éloigne de plus en plus de sa mère (langue, mode de vie…), celle-ci
s’est maintenant un peu stabilisée et veut la récupérer et le juge
refuse et a reconduit le placement. C’est révoltant ! Que de
souffrances ! Comment
rétablir le lien mère/enfant ? Elles ne savent plus que se
dire pendant la visite hebdomadaire en présence d’un tiers ! Dans son
cas, nous sommes dans une impuissance totale.
X : Je suis
retraitée et ancienne Assistante Sociale à Paris, responsable de
circonscription pendant 15 ans. J’ai donné la priorité à l’enfance et à
la protection sociale. Je visitais les familles où était repéré des
maltraitances et refusais les dénonciations anonymes. « Nous avons
construit une équipe et une méthode de travail car la pauvreté est
intolérable ! ». Avec l’équipe nous avons fait le choix de rencontrer
les familles pour dialoguer, écouter les parents pour établir la
confiance. Un exemple : une assistante maternelle prenait parfois les
enfants pour les sortir. Certains hurlaient : ce n’est pas légal !
Quand ils intervenaient dans les familles, les membres de
l’équipe avertissaient le juge qui couvrait ce fonctionnement!
L’important dans notre
travail, c’est la confiance. Il faut au moins 3
entretiens pour comprendre la famille qui a appelé d’elle-même
l’assistance sociale et qui aidait au pied levé la famille. On a
toujours travaillé en confiance avec le juge. Mais un nouveau chef de
service nous a interdit de travailler comme ça.
X : On est
dans le politiquement correct et dans le principe de précaution. Il
faut d’un côté respecter le règlement, et de l’autre faire des analyses
pertinentes ; on est toujours sur le fil du rasoir. Comme enseignant
j’avais remarqué qu’une fille de 14 ans se prostituait. J’ai signalé
cette observation qui a été classé sans suite. Il est difficile de
faire quelque chose en tant qu’enseignant.
MF C : Comment arriver à communiquer ?
C’est une double frustration que ce classement sans suite. Les
problèmes se transmettent des fois de générations en générations. Ces
problèmes ne se règlent pas dans le court terme mais sur le long terme.
La seule chose que l’on puisse faire, nous à ATD, c’est de maintenir un
lien social avec ceux qui n’en ont peu. Je peux citer le cas d’une
femme que je connais et qui a 3 enfants. Elle avait été
placée dans son enfance. Elle est consciente de ses difficultés
psychologiques et se bat au quotidien pour trouver les meilleures
solutions pour sa famille. Par exemple, ils sont allés passer des
vacances dans une communauté. En tout cas il y a de l’amour dans cette
famille.
CC : Notre
but est de réussir « la protection de l’enfance ». Voyez comme les
enfants des gitans sont protégés !
X : Oui
comme les Africains
X : Je
travaille au sein d'un Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en
Difficulté (RASED). Les RASED sont en voie de disparition ! « Je
travaillais avec la psychologue scolaire pour des enfants (et leurs
parents) en grande détresse morale. Que faire ? Parfois le placement
nous semblait nécessaire : nous accompagnions la famille, l’aidions à
l’accepter… C’était aussi la possibilité pour la famille de souffler un
peu ! Mais aucun enfant n’a été placé sans l’accord des parents.
CC : Toute atteinte à la dignité est cause de souffrance et aussi de
violence. Il faut avoir un souci de dignité pour ne pas enclencher une
spirale négative. Deux maîtres mots : respect et dignité.
X :
Tolérance aussi. Qu’est-ce qui existe maintenant en remplacement des
RASED?
X : Comment intégrer les gens dans
une société désintégrée ?
MF C : Le
Père Joseph W de retour d’Inde disait que l’important était de lutter
contre la misère source de violence. Pour les familles du tiers monde
l’insécurité c’est de ne pas avoir de quoi manger, payer son loyer.
X : Le
schéma du village Africain s’écroule, et on retrouve dans les villes
tout autant de solitude qu’en Europe.
CC : Les
enfants du tiers-monde comme les enfants des parents sans papier, c’est
un autre débat.
X : la politique actuelle des
travailleurs sociaux (TS) est de remettre les enfants dans
leur famille.
CC : Quand
toutes les solutions sont épuisées, c’est en dernier lieu le placement.
Mais il existe des solutions intermédiaires : l'AERD (Action Educative
Renforcée à Domicile), l'AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) et
enfin le placement à domicile (service d'adaptation progressive en
milieu naturel SAPMN) avec une équipe d’éducateurs qui intervient
chaque jour (existe depuis plus de 20 ans dans le Gard),
placement par le juge. Pour le placement à domicile, l’enfant reste
chez ses parents, et un éducateur passe le voir tous les jours ; mais à
tout moment l’enfant peut être placé ou plutôt « accueilli » dans un
foyer.
X : Sans
travail, sans argent, qu’est-ce qui vous reste ? Les enfants. Les
enfants sont la richesse des pauvres : ils sont dévalorisés quand on
les leur enlève. Qu’est-ce qui leur reste ? Les enfants donnent un sens
à la vie. Pour casser la spirale de l’engrenage il faut repérer la
cause.
CC : On
parle toujours de maltraitance, et jamais de bientraitance. En
situation difficile il faut regarder et valoriser ce qui est bien. Changer son regard permet de
passer de la maltraitance à la bientraitance.
MF C : Les
TS sont mal vécus dans les familles misérables (S.L le confirme disant
que sa protégée marocaine a toujours peur de voir un TS débouler chez
elle et lui arracher son 2ème enfant !). Ils ont du mal à les
apprivoiser. ATD organise des sessions de rencontre entre familles de
quart monde et TS.
X : Quand on
n’a pas appris la tendresse, on ne peut pas la transmettre. Toutefois
on peut créer des ateliers pour apprendre la tendresse. Nous faisions
des ateliers de jeux mère/enfants. Cela ne coûte pas cher et c’est
efficace.
X : Que dire
de la fonction des juges d’enfants ?
R : Il faut
savoir que pour le développement de leur carrière, les juges sont
obligés de passer par la case juge des enfants. Ce n’est donc pas
toujours un vrai choix.
Références de
livres :
- Quand l'extrême pauvreté sépare parents et enfants : un défi pour les
droits de l'homme. Mouvement international ATD Quart Monde - Pierrelaye
- 2004 - 170 pages. Etude préfacée par les Nations Unies et l'Unicef
- L'échec de la protection de l'enfance. Auteur(s): Maurice Berger -
éd. Dunod, 2003 (272 p.) réédité en 2004
- Réussir la protection de l'enfance. Avec les familles en précarité.
... Broché: 256 pages; Editeur : Editions de l'Atelier (25 septembre
2008).
Ethernaute : Vos reflexions nous
intéressent. Envoyez un
courriel à l'adresse suivante : aucafedelavie@free.fr.
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